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Nutrition pour la mère qui allaite
La période d'allaitement est un état physiologique concernant les femmes en bonne santé. Leur alimentation pendant cette période ne diffère pas d'une alimentation saine et appropriée d'une femme du même âge, avec une taille, un poids et une activité physique similaires. Il suffit de prendre en compte le besoin accru en protéines, vitamines et micro-éléments, ainsi que les besoins énergétiques supplémentaires liés à la sécrétion de lait, qui est d'environ 500 kcak/jour, et chez les femmes minces 650 kcal/jour. L'alimentation de la mère allaitante n'a aucune influence sur la composition et le volume du lait.
"La mère se nourrit, le sein est toujours à côté de l'enfant" (P.Meier )
Parfois, au moment de la sortie de l'hôpital, il est conseillé aux mères de suivre un régime alimentaire facile à digérer, mais ce n'est que pour elles-mêmes en raison de la pression exercée sur leur corps pendant le travail ou une césarienne. Il s'agit d'une recommandation pour la période post-partum pour le bien de la mère, pas pour que le bébé n'ait pas de coliques ou d'autres problèmes.
Il est recommandé à une mère qui allaite de manger ce qu'elle aime et ce qui est sain. Mais s'il lui arrive de manger quelque chose de malsain, il ne se passera rien. Ce qu'elle mange ne crée pas de nourriture pour le bébé. La nourriture est recréée dans les follicules du lait.
Une mère qui allaite doit se rappeler de manger plusieurs repas au cours de la journée – par exemple, 3 plats principaux ou plus mais des collations plus petites. Il est préférable d'étancher votre soif avec de l'eau, des jus de fruits, du thé aux fruits ou du lait. L'apport hydrique habituel pendant l'allaitement est d'environ 2 litres/jour. Évitez les aliments qui contiennent des conservateurs. N'utilisez pas de régimes amaigrissants, de régimes hypocaloriques ou de régimes basés sur des médicaments pharmacologiques.
N'oubliez pas qu'il faut manger sainement, pas suivre un régime ! Après l'accouchement, c'est une bonne idée de manger légèrement pour votre santé, car rien n'arrivera au bébé !
Les aliments difficiles à digérer, comme les viandes grasses, les charcuteries, le fromage et les fritures, ne nuisent pas au bébé. Les aliments très ballonnements (ex : pois, haricots, choux, oignons), s'ils gonflent la mère, ne passent pas dans l'alimentation du bébé. Dans le cas de produits à forte odeur et goût (ail, chou-fleur, épices piquantes), leurs arômes peuvent apparaître dans le lait maternel. Selon les recherches, les bébés aiment téter du lait avec des saveurs, apprenant ainsi à connaître l'environnement naturel de l'alimentation familiale. Ensuite, ils sont impatients de manger leurs aliments si assaisonnés.
Les allergènes forts – lait et produits laitiers, œufs, agrumes, fraises, cacao, chocolat, noix ou poisson – ne passent pas dans le lait maternel. Si une mère est allergique à l'un de ces produits, elle ne devrait pas les manger à cause de ses problèmes. Parfois, les bébés sont allergiques aux protéines du lait de vache et aux œufs, mais ce sont des cas très rares. Et même alors, la mère n'a pas besoin de suivre un régime.
Exclure le lait et les produits laitiers de l'alimentation, juste au cas où, n'est pas justifié à la lumière des rapports scientifiques actuels.
Un régime d'éviction est déconseillé pour prévenir l'apparition d'allergies chez le bébé que ce soit chez la femme enceinte ou allaitante.
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